Could anybody help me to identify the silvermith's mark of this oil&vinegar set?


Many thanks for your help!
Best wishes,
Gabor
Translation:Avant la loi de Brumaire, les orfèvres et bijoutiers étaient habitués à présenter à l'essai leurs ouvrages à l'état d'ébauche ; ils furent assez méfiants à l'égard des nouveaux règlements de 1797 qui leur prescrivaient de les apporter suffisamment avancés. Il semble aussi que ces fabricants aient peut-être douté des capacités des affineurs et des nouveaux essayeurs après la loi de Brumaire. Ils risquaient en effet, en cas d'insuffisance de titre, non seulement le bris de leurs ouvrages, mais aussi une perte de main-d'oeuvre. L'orfèvre devait sans doute prendre sur lui de présenter de manière officieuse des morceaux d'objets à "monter" et d'y faire apposer ces poinçons "d'essai", puis dans un deuxième temps, selon la réglementation, il devait présenter l'ouvrage une fois terminé pour l'ins-culpation des poinçons officiels. Cette opération semble donc avoir été une précaution probablement tolérée administrativement, mais n'est'attestée par aucun document. Cette tolérance était sans doute la conséquence de désagréables surprises antérieures dues à des affinages insuffisants ou à des alliages non conformes, peut-être effectués par l'orfèvre lui-même ou composés par lui à partir de réemplois.
Of significance here is her observation:Before the Brumaire law, goldsmiths and jewelers were accustomed to submitting their work for testing in unfinished form; they were quite wary of the new 1797 regulations requiring them to bring them in sufficiently completed. It also seems that these manufacturers may perhaps have doubted the competence of refiners and new assayers after the Brumaire law. Indeed, they risked, in the event of insufficient fineness, not only the destruction of the piece but a waste of manpower. The goldsmith probably took it upon himself to present informally parts of objects for "assembly" and there affix those "test" stamps and then, a second time, according to the regulations, he was obligated to present the finished work for the striking of the official marks. This procedure seems to have been a precaution probably tolerated administratively but is not attested by any document. This tolerance was probably the result of earlier unpleasant surprises due to insufficient refinements or non-compliant alloys, perhaps made by the silversmith himself or caused by him from re-use.
Translation:Il faut encore noter que les poinçons losangiques auprès desquels sont insculpés les poinçons "d'essai" n'appartiennent pas toujours à des maîtres reçus avant 1789 comme certains l'ont avancé, mais aussi et assez fréquemment à des fabricants qui se sont installés après 1798 ou 1809, voire plus tard encore, puisqu'on en trouve encore à côté des poinçons officiels jusqu'en 1838.
Hope this helps!It should also be noted that the lozenge-shaped marks with which the "test" punches are struck do not always belong to masters received before 1789 as some have suggested, but more frequently to manufacturers who were set up after 1798 or 1809 or even later, since they are still found alongside the official marks until 1838.
Translation:Il faut aussi observer l'emplacement de l'insculpation de ces poinçons "d'essai", comme la "tête de femme grecque" pour Paris lorsqu'il est à côté du poinçon de fabricant de forme losangique ; ils sont très souvent insculpés côte à côte et apposés la plupart du temps dans les endroits inaccessibles à la marque après la finition du travail ou tout au moins dans ceux qui présentent un risque inéluctable de détérioration, comme par exemple le fond d'une verseuse ovoïde, le pied d'un calice ou encore un retour d'anse . . . Cette marque insculpée dans des endroits inaccessibles n'est possible que si les divers éléments de l'objet sont présentés séparément avant le montage. En revanche, les poinçons de titre et les poinçons de garantie sont apposés dans des endroits faciles d'accès une fois l'objet terminé, suivant les prescriptions données pour les objets finis, comme il l'est indiqué dans le volume concernant les “Prescriptions de la Marque” établi par la Direction générale de la Garantie.
Here is the listing from Arminjon for Collier:We must also note the location where these "test" marks are struck, as the "Greek woman's head" for Paris when it is next to the lozenge-shaped maker’s mark; they are very often struck side-by-side and placed mostly in areas inaccessible on the finished work, or at least in areas which present an unavoidable risk of damage, such as the bottom of an ovoid verseuse, the foot of a chalice, or even the extension of a handle . . . This mark struck in inaccessible locations is only possible if the various elements of the object are presented separately before assembly. However, the standard and guarantee marks are affixed in easily accessible locations on the finished object, according to the requirements given for finished items, as is pointed out in the volume regarding “Marking Directions” instituted by the General Directorate for Guaranty.